Interview for French-metal :
Aujourd’hui chers amis de French Metal nous avons le plaisir de recevoir Inophis qui va nous parler de son groupe Equinox et de l’album qu’ils ont sorti, « The Cry Of Gaïa » !
Bonjour Inophis !
Inophis (guitare) : Salut Gaële et salut à tous les lecteurs et les lectrices de French Metal !
Tout d’abord pour commencer, peux-tu nous présenter ton groupe ?
Alors, vous avez au chant Emmanuel Creis, à la batterie Aurélien Ouzoulias, à la basse Pascal Mulot et donc moi-même à la guitare.
Comment vous est venue l’idée de vous rejoindre et de former ce groupe ?
Alors concernant Emmanuel, on se connaît depuis très très longtemps, depuis le lycée, la fac, quelque chose comme ça, et on a souvent pris des nouvelles l’un de l’autre et suivi nos parcours respectifs donc c’est vrai que quand j’ai eu l’idée d’EQUINOX j’ai tout de suite pensé à Emmanuel pour le poste de chanteur. Pascal, c’était par le biais de Facebook que l’on s’était rencontré et qu’on restait en contact et Aurélien je l’avais rencontré une fois à Shanghai pour le salon international de la musique peut-être en 2013 et il m’avait fait par de son intérêt pour ce projet et qu’il attendait un groupe comme EQUINOX depuis plusieurs années en France et si le projet se mettait en place il se ferait un plaisir de se mettre derrière les fûts.
Vous êtes tous des musiciens professionnels, je pense qu’on peut le dire, mais est ce que ce n’est pas trop compliqué justement vu que vous avez chacun des parcours bien différents les uns des autres de vous rejoindre sur ce projet ?
En fait seule compte la motivation, c’est vrai que chaque personne au sein d’EQUINOX à différents projets également à côté et chacun est très occupé par ce qu’il peut faire en dehors des groupes c’est à dire enregistrement, studio ou autre mais seule compte la motivation et jusqu’à présent cette motivation y est pleinement c’est pour ça que cela continue. Maintenant ce qui manque c’est de pouvoir montrer ce projet sur scène.
Dans quel style évolue Equinox, comment est-ce que vous composez ? Chacun de votre côté et vous vous rejoignez ensuite, ou vous arrivez à trouver des moments où vous pouvez composer ensemble, ou est-ce que c’est l’un d’entre vous qui écrit tout et les autres arrangent ensuite derrière, comment ce passe la composition chez Equinox ?
Alors concernant la composition j’écris tout entièrement musique, arrangement symphonique, orchestro et également les textes. Concernant l’enregistrement, j’ai en fait donné les partitions aux musiciens qui enregistraient en lisant directement les partitions. Emmanuel, par contre, j’étais présent avec lui, comme le chanteur c’était ce qu’il y a de plus importants, enfin ce que les audiophiles vont entendre en premier, donc là c’était très important de travailler sur l’émotion, sur les textes que l’on comprenne bien, que ça prenne bien le sens de chaque chanson. Donc bien sûr le style reste metal très symphonique également et avec bien sûr des côtés épiques qui sont assez présents et très marqués.
Chacun a enregistré de son côté ou presque, est-ce que cela n’a pas été compliqué par la suite de remettre tout cela ensemble étant donné que cela sonne vraiment très symphonique, très orchestré, vraiment lié ?
Non, j’avais attendu d’avoir tout composé en amont que ce soit toutes les parties de violons, les chants, les pianos et donc basse, guitare et batterie et quand j’ai trouvé que cela était satisfaisant par la suite j’ai envoyé, à ce moment là les partitions avec les making tracks pour chacun des musiciens pour qu’ils puissent s’entraîner en amont. Donc une fois l’écriture faite et que cela me satisfaisais, j’étais sur qu’une fois enregistré il n’y aurait aucun soucis. Cela concernerait plutôt la partie du mixage et du mastering mais pas au niveau de la composition comme je te le dis une fois tout composé ça allait sonner comme c’était déjà écrit à l’avance.
Tu as quasiment tout écrit tout seul sauf un titre qui est une reprise de Queen. Comment t’es venue l’idée de mettre une reprise de Queen au milieu de l’album et comment as-tu réussi à trouver le bon endroit pour la caler ?
Oui, Queen c’est un groupe que j’aime beaucoup et j’avais hésité entre plusieurs titres entre Queen et peut-être une adaptation d’un titre d’un autre groupe, je pense que ça ce sera pour le deuxième album. Queen« The Show Must Go On », c’est venu comme une évidence mais c’est vrai que j’ai mis pas mal de temps à faire cette adaptation car je voulais quand même une cohérence par rapport à la sonorité générale de l’album, il fallait que l’on reconnaisse bien sûr le titre, qu’il ne soit pas trop dénaturé non plus et que ça reste dans l’esprit d’EQUINOX, donc c’est l’interlude du morceau qui m’a posé le plus de problème, mais finalement ça c’est fait et j’espère que ça donne encore plus envie à l’auditeur d’écouter le reste de l’album.
Vu qu’on parle composition, où est ce que tu puises ton inspiration, est-ce que c’est tout le monde qui t’entoure qui te donne envie d’écrire, composer ou est-ce que c’est pour défouler tout ce que tu as en toi, en bref comment trouves-tu ton inspiration ? Quelle inspiration mets-tu dans tes textes, de quoi parles-tu ?
Oui, tout à fait Gaële, tu as raison en fait c’est tout ça. Après il y a des thèmes récurrents que j’aime également comme par exemple la théorie des anciens astronautes, j’aime bien tout ce qui a attrait aussi à l’univers. Après je peux parler des choses de la vie tout simplement comme par exemple la ballade « Amber », donc c’est vraiment tout des choses du quotidien, tout ce que je peux percevoir dans la nature, ça peut être également les infos. Dans les thèmes d’EQUINOX, ça parle de respect et protection de la nature, également beaucoup de la dualité d’où le logo la lune et le soleil qui représente cette dualité et l’équilibre. Je compose aussi beaucoup quand je dors, ce qui peut paraître étonnant mais c’est là que je compose le plus et le mieux, parfois je compose des chansons entièrement comme ça dans ma tête, j’arrive à isoler chaque instrument et écouter l’ensemble dans ma tête. Parfois je compose entièrement un morceau de cette manière et par la suite la deuxième étape ça va être de le créer sur l’ordinateur et ressortir tout ce que j’avais, toutes les notes que j’avais dans ma tête de façon concrète.
Et il ne t’arrive jamais de marquer sur un carnet ce dont tu as rêvé puisque tu dis que tu le fais en dormant ?
Parfois je peux prendre des notes ouais ça c’est vrai, parfois également lorsque j’ai un thème je vais essayer de le jouer à la guitare de façon très très simpliste, en fait juste quelques accords de référence avec une mélodie, mais j’ai la chance peut être d’avoir une très bonne mémoire et en général j’arrive à me rappeler ce que j’ai dans ma tête, j’ai pas besoin en fait de le marquer plus que ça, ça reste bien ranger dans un coin là haut et puis quand j’en ai besoin je vais le ressortir.
Est-ce qu’il n’est pas trop dur à l’heure actuelle de composer du metal de type « symphonique » dans un monde rempli de metal hardcore, postcore, de metal complètement différent ?
Composé non, parce qu’il ne faut pas composer pour les modes mais il faut composer ce qu’il te plaît, je pense que je suis très sincère avec ma musique lorsque je fais l’écriture d’un titre ce n’est pas pour plaire à untel ou untel, c’est que vraiment j’ai envie de le faire et puis je pense que ça se ressent quand les gens écoutent. Même ceux qui n’aiment pas forcément le style que je pouvais faire avec Equinox, par exemple qui n’écoute pas forcément de metal, sont quand même touchés par certains titres et ressentent l’émotion. Après oui, c’est difficile parce que je n’ai fait aucun concert avec EQUINOX et que bon, il y a beaucoup de copinage, de double discours, mais voilà personne ne donne la chance à EQUINOX de se produire sur scène alors qu’à côté il y a beaucoup de bons retours et de gens qui te demandent toujours « Quand est-ce que vous jouez en live ? », voilà beaucoup de paradoxes. Le problème c’est que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne et que tu as des centres culturels, tu as plein de choses qui prônent en fait l’ouverture, les centres de musiques actuelles qui font leur pub en disant qu’ils sont ouverts à tout, qu’ils vont aider n’importe quel groupe, alors qu’en réalité dans les faits non les gens qui sont payer normalement pour faire ce genre de boulot vont faire leur choix par rapport à leurs goûts personnels donc ils sont un peu à contre-courant de ce pour quoi ils bossent malheureusement.
Ce que tu ressens c’est que peut être le style d’Equinox n’est pas le style écouté par les gens qui programment.
Oui, tout à fait, il y a de ça, ou ils ne veulent pas faire la démarche, alors il y a même certains festivals qui vous disent « Ben, nous, nous sommes des découvreurs de talents, on aime bien faire découvrir au public par exemple chaque année un nouveau groupe », ils ont toujours ce discours-là, mais quand tu vas les voir en fait il n’y a plus personne, tu as beau avoir une team super, avoir un album que les gens aiment que les mélomanes aiment, même ceux qui n’écoutent pas de metal en fait, ça plaît à un public assez large et en fin de compte derrière rien ne se passe et bon, j’ai le même retour par rapport à ma carrière solo, tout ce que je fais par exemple en Chine, eh bien en fait ça me ferme les portes ici paradoxalement.
Tu « paradoxalement » et c’est vraiment le mot que l’on peut retenir parce que je crois que « The Cry Of Gaïa » a vraiment bien été accueilli par la critique, non ?
Oui, il a été vraiment bien accueilli en France, un grand merci d’ailleurs à tous les bénévoles et les indépendants qui prennent leur temps pour faire des sites, parler de groupe, leur faire de la pub, ça change des pseudo-pros qui soit ne te répondent pas, soit te répondent moi je chronique seulement les groupes avec les labels avec qui je bosse, ou d’autres vont te répondre « Ben si tu veux une chronique dans mon journal, faut payer » ou encore les autres qui vont t’ignorer « T’es pas mon pote, tu fais pas partie du cercle guitaretosectaire parigo-français donc ça marche pas ». A l’international beaucoup beaucoup de bon retour que ce soit en Allemagne, au Japon dans « Burn ! magazine » donc le magazine le plus édité au monde en heavy metal avec une note de 85/100, Canada, Australie, USA et autres.
Et on ressent que c’est vraiment ça qui bloque Equinox, parce que vous vous auriez envie de jouer, de partager votre musique, votre émotion et vous êtes coincés par le fait que vous n’arrivez pas à trouver de date. Est-ce que tu penses que le fait que vous soyez tous musiciens professionnels est un barrage pour ça ?
Ouais, parce qu’en France quand tu vois la mentalité vis-à-vis des artistes, musicien ce n’est pas vu comme un métier, rémunérer un musicien « Oh mon dieu pourquoi ? Y’a pas besoin, c’est logique », donc ouais y’a beaucoup de choses un peu stupides et des assos qui pourraient bosser ensemble au lieu de rester dans leur coin aussi. Je vois par exemple à Brest, on n’a pas pu être programmés, ce qui est vraiment fou, même moi en solo j’ai rien pu faire à Brest, voilà, donc y’a plus besoin de se poser de question. Quand tu es tout en bas de l’échelle t’es super, on t’adore, c’est génial mais plus tu gravis d’échelons et plus autour de toi il n’y a plus personne, les gens tournent la tête tout ça, une mentalité très très spéciale.
Pourtant on dit souvent en France le metal est une grande famille, tout le monde s’adore, tout le monde s’apprécie, chacun est ami, mais tu penses qu’en réalité c’est une grande hypocrisie ?
Ah oui oui c’est une belle mascarade, totale hypocrisie, par devant on te sourit « Blablabla et t’es génial » et par derrière tu te fais casser et voilà, si t’es pas dans telle mentalité, tel humour, si tu ne fais pas de la lèche à tout le monde, ça marche pas. Moi ça m’intéresse pas, je fais mon truc, les gens qui m’aiment comme je suis, ben tant mieux, pour les autres tant pis, ceux qui aiment bien ma musique tant mieux, bon après si je peux pas la jouer sur scène pour eux c’est un peu dommage. Mais je vois déjà à Brest comment c’est avec toutes les assos de metal qu’il y a dans le Finistère, je n’ai pas pu faire de programmation en solo ou en groupe, non non c’est une belle mascarade famille metal n’existe pas.
Est-ce que tu ne penses pas plutôt que c’est un phénomène de société actuelle et que la mentalité en France est partout pareille, même dans le voisinage, je ne dirais pas seulement dans la musique ?
Oui, tout à fait Gaële, bien vu, c’est qu’en France, tu regardes par exemple les gamins à l’école on devient de plus en plus bête, de moins en moins instruit, tu vois l’enseignement c’est dingue, on devient de plus en plus « plouc ». En fait, il faut être toujours en bas de l’échelle, si tu as du talent c’est vu comme une maladie, t’es doué dans un domaine ou alors si tu fais beaucoup d’efforts pour obtenir quelque chose, on va te critiquer en disant que tu veux toujours être le meilleur, c’est toujours vu de manière négative. Plus tu es bas et mieux tu es, il faut que tout le monde soit au même niveau si t’es en haut ça pourrait donner de l’élan à d’autres, tu pourrais être vu comme un exemple, eh ben non en fait c’est vu très négativement malheureusement. Alors en plus quand t’es guitariste et que tu fais des solos, alors déjà t’es catalogué dans la case branleur – frimeur, ceux qui se la pètent. Alors en plus si tu compose etc et que tu fais des tournées à l’autre bout du monde, alors là on va te critiquer « Pourquoi c’est lui, pourquoi ce n’est pas un autre ? ». Alors qu’à l’étranger tu représentes ton pays, tu es, que tu le veuilles ou non, ambassadeur de ton pays, tu donnes une bonne image à l’étranger de ce que tu fais, c’est mieux que l’inverse et quand tu rentres ici personne n’a envie de partager. Alors que toi, tu partages avec eux ton expérience, voilà comment tu fais pour réussir, ton parcours ou autre, ta musique, alors que des festivals de guitare y »en a plein, des écoles de musique y’en a plein, la seule qui m’ait soutenu c’est à côté de Brest à Saint-Renan à l’école de musique avec Philippe Gouret et à part ça, non, rien qui ne se passe même en contactant les personnes.
C’est certain qu’on va de plus en plus vers la béatisation de la personne mais on va arrêter là le débat parce qu’on n’est pas non plus dans une interview politique, n’est-ce pas. Mais vous seriez prêts à jouer sur quelle scène ?
Ben ça dépend des conditions bien sûr, y’a beaucoup de paramètres qui entrent en jeu : l’accueil, le son, la scène comment elle est, festival ou autre. Bien sûr dans un bar ça va être vraiment un peu difficile par rapport à la musique d’EQUINOX qui demande quand même une salle un peu plus grande par rapport à toutes les informations musicales qu’il y a derrière, voilà, après ça dépend de plein de paramètres financiers ou autres.
Eh oui, d’ailleurs est-ce que vous avez préparé la scène ? Est-ce que vous vous êtes réunis pour cela ? Car vous être quatre, ça ne doit pas être évident de retranscrire tous les instruments qui sont présents sur « The Cry Of Gaïa », peut être avez-vous des bandes enregistrées pour agrémenter tout ça car vous ne pouvez pas jouer de dix instruments chacun à la fois ? Laissez-vous tout de même une part à l’émotion du moment ? Avez-vous prévu tout ça ?
Oui, pour tout ce qui est concert, bien sûr, j’ai plein d’idées en tête pour pouvoir aménager un show, après faut pouvoir le faire avec les moyens du bord, petit à petit, mais c’est vrai qu’EQUINOX c’est aussi de la musique spectacle. A terme, il faudrait bien sûr un très bon jeu de lumière, que ce soit vraiment un spectacle sur scène. Après on joue avec des bandes, tout ce qui est orchestral est mis sur bande. En fait tout ce que tu entends sur l’album sera retranscrit sur scène et tu auras chaque musicien qui jouera sa partie bien sûr.
Est-ce que tu penses que, vu que ce qui est enregistré sur bande ne peut pas être bougé, cela va laisser un peu moins de place à l’improvisation par exemple ?
Après il y a deux types d’école, je sais que Laurent Voulzy il a cette optique-là quand il fait un concert, il a envie que les gens viennent découvrir sur scène ce qu’ils ont déjà entendu sur l’album. Pour EQUINOX, je peux prévoir des plages spéciales avec un morceau où l’on jouera que tous les quatre par exemple, ça peut être une partie où les musiciens peuvent s’exprimer librement en faisant son petit set solo, il y a beaucoup de choses à faire et il peut y avoir des surprises également. Mais la finalité, comme je te disais, vu que c’est de la musique spectacle, c’est de pouvoir intégrer image et son. Par exemple, j’adore les spectacles de Jean-Michel Jarre donc j’aimerais bien par exemple, au final, avoir un très bon jeu de lumière sur scène, avec de l’image également à l’écran qui raconte aussi ce que tu écoutes, donc là vraiment le projet EQUINOX aurait tout son sens. Dans ma façon de faire, j’adore le show, pour moi quand tu vas à un concert il faut qu’il y ait vraiment du spectacle sinon ce n’est pas la peine, tu restes chez toi et t’écoutes le CD. J’aime bien vraiment voir des musiciens qui se défoncent et être surpris, donc la musique spectacle, pas dans une optique française sinon on va te cataloguer comme ceux de la frime mais bon, plus à l’américaine ou à la chinoise ou à la japonaise, même en Allemagne ils adorent le show, les Anglais aussi d’ailleurs ! Que les gens sortent de là vraiment avec le smiley et puis qu’ils aient été surpris même s’ils connaissent déjà la musique, qu’ils ne s’attendent pas à voir un tel visuel, et donc c’est ce à quoi j’aimerais aboutir dans le futur avec le projet EQUINOX.
Le but du jeu c’est donc de faire un spectacle vraiment complet non seulement dans la musique mais également dans le visuel dans le partage de l’émotion avec le public.
Oui, tout à fait, exactement Gaële, après bien sûr ça ne se fait pas tout seul, c’est vrai que je porte déjà le projet j’ai énormément de choses sur lesquelles je dois travailler donc c’est vrai que pour cette partie-là, il faut trouver une team qui aime le projet qui voudrait s’incorporer là-dedans mais bon, ça, c’est petit à petit, il faut déjà que tout le monde soit motivé et puis se lance à fond dans le projet. C’est ce qui manque en France, à part Jean-Michel Jarre il n’y a pas grand-monde qui fait ça. Rammstein le fait aussi très bien, quand tu vas à un de leurs concerts tu assistes à un spectacle, Muse aussi. C’est les groupes qui marchent, c’est des gens qui ont tous compris, maintenant les gens ne veulent plus aller aux concertd juste pour un concert, ils en veulent pour leur argent et ils ont vraiment envie d’être surpris et voir le show sur scène, voir du grand art.
Toutes les idées sont donc déjà là et ne demandent plus qu’à être exprimées.
Après, par exemple, quand j’écoute l’album d’EQUINOX, je l’écoute d’une autre manière avec du visuel en tête, j’imagine plein de choses et je crois qu’on y vient de plus en plus, enfin je veux dire qu’avec toutes la technologies dont on dispose maintenant, enfin les groupes comprennent ça et les gens n’ont plus envie d’aller un concert vraiment juste pour le concert. Ils ont vraiment envie qu’il y ait quelque chose qui se passe, donc bien sûr ils y vont pour le côté convivial avec des amis et puis faire des échanges avec le groupe qu’ils aiment, mais maintenant il faut passer vraiment à l’étape supérieure et ça se fait de plus en plus. Ça se faisait beaucoup aussi avec des groupes comme Kiss, comme Queen avant, mais ce n’était pas forcément réalisé avec les groupes d’ici ou là, et maintenant c’est vrai qu’on y vient de plus en plus puisque les salles sont équipées pour, mais malheureusement il faut qu’il puisse aussi programmer les groupes pour pouvoir y jouer.
A l’heure actuelle où le monde est très visuel, où l’on voit des vidéos partout, est-ce que vous avait fait des vidéos qui mettent en image la musique d’Equinox ?
On devait faire un clip avec EQUINOX et ça ne sait pas fait, et c’est ce qui m’énerve un peu, parce qu’il y a eu des problèmes de planning avec certains musiciens donc voilà, ça c’est un truc qui me gonfle beaucoup, donc j’espère que ça va être rectifié très rapidement ! Autrement j’ai fait avec Emmanuel un duo acoustique il y a plusieurs mois déjà et la vidéo n’est toujours pas sortie et j’aimerais bien faire plusieurs clips, donc j’ai contacté aussi quelques écoles image et son pour voir si ça les intéresserait, j’espère avoir des retours positifs là-dessus. Mais bien sûr si une personne qui fait du visu est intéressée par la musique d’EQUINOXet si elle pense que peut-être son travail pourrait s’incorporer au mien, elle peut prendre contact avec moi avec plaisir.
Donc c’est à venir. Où peut-on écouter l’album et se le procurer ?
Vous pouvez vous procurer l’album de manière légale sur toutes les plateformes de téléchargement légales comme Amazon ou iTunes par exemple, il est également en écoute sur les plateformes comme Deezer et autres.
Désormais on va parler un petit peu de la pochette de « The Cry Of Gaïa ». Qui l’a réalisée, quelle est la symbolique mise dedans ?
C’est moi-même qui aie réalisé la pochette, cela reflète EQUINOX et par conséquent Inophis, la dualité, l’alliance des opposés, l’équilibre.
Est-ce qu’il y a un autre album de prévu ? Est-ce qu’il est en partie composé ? Est-ce qu’il est totalement composé ? Est-ce qu’il y a déjà une date de sortie de définie ou est-ce que ce sera dans quelques années ?
Là, je suis en train d’écrire le deuxième album d’EQUINOX. Je bosse aussi sur un album de Bossa (rires)donc qui n’a rien à voir. J’ai commencé également mon quatrième album solo. J’ai très envie également de mettre un projet celtique sur pied. Il y a un titre inédit qui va sortir avec un ami qui est le chanteur français le plus connu en Chine qui s’appelle Dailiang qui devrait sortir en Février. Je vous tiendrai informer de ce duo, ce sera un titre qui est dans un esprit pop, Dailiang se définit comme French Mandopop. Il avait déjà fait un titre pour faire la promotion des Alpes en Chine et là, ce sera un titre pour promouvoir la Bretagne en Chine, donc en fait j’ai réadapté un de ses titres entièrement en sonorités celtiques.
Ça à l’air très intéressant, j’imagine que l’on pourra suivre cela sur les réseaux sociaux.
Oui, quand tout sera officialisé car Dailiang travaille sur le texte en ce moment et là, il est parti faire plusieurs concerts en Chine, ensuite ce sera mis sur les réseaux sociaux et au printemps il y a un clip en Bretagne qui sera effectué.
Est-ce qu’il y a un site Internet où vous retrouver ? Comment peut-on vous contacter pour mettre en place tout ça si on a envie de vous faire jouer, si on a envie de mettre en image votre musique ?
Oui, il y a le site officiel equinoxinophis.com et sa rubrique contact, également la page Facebook du groupe et les gens peuvent prendre contact directement sur le site par mail.
Est-ce que tu anecdotes à partager avec nous que ce soit avec Equinox ou ton projet solo Inophis ? Quelque chose qui t’es arrivé de rigolo dans le cadre de la musique ?
Oui, il y en a sûrement un paquet pour EQUINOX, lors de l’enregistrement le batteur a enregistré avec une attelle à l’index, ou le majeur, je ne sais plus si c’est la main droite ou la main gauche, il a enregistré les trois jours de session de batterie comme ça.
On arrive à la fin de cette interview, as-tu des choses à rajouter ? Je te laisse le mot de la fin.
Bien tout d’abord merci beaucoup à toi Gaële de m’avoir apporté un peu de soleil dans la grisaille brestoise avec ce petit accent du Sud, merci pour l’interview et bien sûr pour ton soutien. Je voudrais rajouter que tous ceux qui veulent découvrir EQUINOX peuvent le faire par le biais du site, par le biais de Facebook et qu’ils n’hésitent pas à prendre contact avec moi pour en savoir plus, s’ils veulent me programmer, programmer EQUINOX, qu’ils le fassent également. Tout ceux qui veulent en savoir plus, découvrir ce que je fais, ce qu’EQUINOX fait, j’espère qu’ils vont montrer beaucoup d’attrait, qu’ils vont être curieux et qu’ils n’hésitent pas, vraiment, à prendre contact avec moi.
Mais c’est moi qui te remercie de nous avoir accordé un petit peu de ton temps. Il nous reste plus qu’à souhaiter à Equinox que tous ses rêves se réalisent notamment le partage avec le public via la scène, le show.
Le site officiel : www.equinoxinophis.com